Comment reconnaître que mon travail me fait du mal ?

Fatigue, stress, doutes, perte de motivation… 

Faut-il juste "tenir bon" ou s’interroger ? À quel moment le travail devient-il un facteur de souffrance psychique ou physique ? 

En tant que psychologue du travail à Quimper, j’accompagne des personnes qui se posent ces questions. Voici quelques repères pour vous aider à y voir plus clair.

1. Quand le corps parle

La souffrance au travail ne commence pas toujours dans la tête. Le corps est souvent le premier à envoyer des signaux :

• Fatigue persistante, même après un week-end ou des vacances

• Troubles du sommeil (réveils nocturnes, insomnies, cauchemars liés au travail)

• Maux de dos, tensions musculaires, migraines récurrentes

• Troubles digestifs, palpitations, sensation d’oppression

Ces symptômes ne sont pas “dans la tête” : ils peuvent être le signe que votre organisme est en surmenage chronique.

2. Quand le moral flanche

Au fil du temps, la souffrance s’installe aussi sur le plan émotionnel :

• Perte d’envie ou de motivation à aller travailler

• Sensation de ne plus être à la hauteur, sentiment d’incompétence

• Irritabilité, pleurs fréquents, anxiété à l’idée du lundi matin

• Impression de ne plus rien contrôler, voire de "craquer"

Ces ressentis ne sont pas des faiblesses : ils montrent que quelque chose ne va pas dans votre environnement de travail.

3. Quand le lien aux autres se dégrade

Souvent, ce sont les relations qui changent :

• Isolement au travail, sensation d’être mis·e à l’écart

• Conflits fréquents avec des collègues ou la hiérarchie

• Manque de reconnaissance, sentiment d’injustice

• Difficulté à “déconnecter” du travail en rentrant chez soi

Et peu à peu, cette tension déborde sur la sphère privée. Les proches en souffrent aussi.

4. Quand ça dure… ou que ça s’aggrave

Il est normal d’avoir des périodes de stress ou de doutes dans son parcours professionnel. 

Ce qui doit alerter, c’est :

• La durée : les signes sont présents depuis plusieurs semaines ou mois

• La fréquence : ils reviennent souvent, voire tous les jours

• La gravité : ils vous empêchent de fonctionner normalement (concentration, sommeil, humeur…)

C’est le moment de parler à un professionnel pour éviter que la situation ne s’aggrave.

En parler, c’est déjà agir

Il n’est pas toujours évident de savoir à quel moment consulter. Beaucoup attendent “d’être au bout du rouleau”. Pourtant, plus on intervient tôt, plus il est facile de retrouver un équilibre.

En tant que psychologue du travail, je vous propose un espace d’écoute neutre, confidentiel, sans jugement. Mon rôle est de vous aider à :

• Faire le point sur ce que vous vivez

• Comprendre ce qui vous affecte

• Explorer les leviers de changement, à votre rythme

Je reçois à Quimper, en cabinet ou à distance si besoin. Si vous vous reconnaissez dans cet article, n’hésitez pas à me contacter pour un premier échange.